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PERIGUEUX VILLE BIMILLENAIRE à visiter sans tarder

Publié le 24/10/2013

PÉRIGUEUX BIMILLÉNAIRE


En dix sites emblématiques, un parcours au long des siècles qui ont fait Périgueux.


La tour de Vésone

Monument du premier siècle le plus emblématique du « premier Périgueux », la tour de Vésone évoque le climat de la naissance de la Vesunna gallo-romaine. Bien que  réalisée aux temps de la conquête de la Gaule par César, elle fut le cadre de relations très tôt apaisées entre l’envahisseur et les tribus locales des Pétrucores qui entretenaient depuis longtemps avec leurs nouveaux maîtres d’importantes relations commerciales.

Au coeur même du temple romain dédié à la déesse tutélaire, la tour, qui en représente la partie la plus sacrée, s’ouvre par le caractère circulaire de son dessin aux pratiques cultuelles des Celtes. La légende veut que ce soit Saint Front lui-même, apôtre du Périgord qui, le frappant de son bâton, ait créé la brèche si typique de l’édifice.

 

La ville Gallo-romaine

 Au temps de son apogée (1 er - 2 ème siècle), telle que les travaux archéologiques récents ont permis de la reconstituer, Vesunna, placée sur un axe majeur de la province aquitaine, se couvrit d’un ensemble architectural civil, dont les vestiges de l’amphithéâtre « des Arènes » d’une capacité de 20000 places montrent le caractère ambitieux, et à l’édification desquels contribuèrent les grandes familles locales lorsqu’elle eurent le statut de citoyenneté romaine.

Le bel ouvrage de Claudine Girardy-Caillat, publié en 1998, est le vade-mecum indispensable à cette découverte.


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La cité du premier Moyen-âge

église saint-Etienne Après la chute de l’Empire romain, la ville s’enferma dans une enceinte restreinte autour de laquelle subsista un habitat résiduel. A l’intérieur s’installèrent l’évêque et son clergé, au service d’une Église du Périgord dont les fondements avaient été jetés au 3 ème siècle.

Construite aux 11 ème et 12 ème siècles, ce qui fut jusqu’au 17 ème siècle la cathédrale Saint-Étienne est typique de l’art roman en Périgord par la présence de ses coupoles : il y en avait ici quatre en alignement à l’origine pour constituer un puissant édifice qui fut la cible privilégiée des Protestants lors de la prise de la ville en 1575.

 

Le château Barrière

 Les murs du 3 ème siècle accueillirent après l’an Mil plusieurs forteresses des grandes familles aristocratiques périgourdines. Le château Barrière en est la seule survivance. Tout près, la porte Normande témoigne de la permanence des invasions dans les derniers siècles du premier millénaire. A partir du 12 ème siècle, la Cité, domaine du clergé et de l’aristocratie, ne put empêcher l’émancipation du bourg du Puy Saint-Front et déclina peu à peu face à sa rivale.


 

 

La cathédrale Saint-Front

Toujours associée à l’image de la ville, la cathédrale Saint Front est aussi le témoin de la rencontre de la  tradition architecturale locale et d’influences venues de loin pour créer un édifice fort original de style romano byzantin (d’ailleurs profondément remanié au 19 ème siècle).

C’est le temps des troubadours qui illustrent à la fois le statut de carrefour culturel et le rayonnement du Périgord médiéval. Autour de l’église, le bourg du Puy Saint-Front est le domaine des dynasties marchandes enrichies par une intense activité d’échanges au temps des grands pèlerinages.

Disposant d’une ville stratégique née de l’affrontement entre les Capétiens et les Plantagenets, ducs d’Aquitaine et roi d’Angleterre, les bourgeois du Puy optèrent très tôt pour l’alliance avec le roi de France et devaient en tirer bénéfice, signant en position de force, en 1270, un Acte d’Union qui consacrait l’unité de la ville et son organisation sur le mode consulaire.


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La maison des Consuls

 Construit sur les bords du fleuve, l’ensemble architectural, propriété de grandes familles consulaires témoigne de la splendeur de la ville après les deux siècles très critiques de la fin du Moyen Age : le dynamisme des 12 ème et 13 ème siècles, les cycles de la guerre de Cent Ans, les épidémies récurrentes de peste et les crises économiques font du 14 ème et de la première moitié du 15 ème une période très sombre pour la ville.

Ces hôtels témoignent aussi d’une évolution artistique sans rupture majeure ; ainsi s’effectua, en douceur, le passage d’un gothique flamboyant qui s’épanouit dans la maison Cayla (à gauche) à l’art italianisant de la Renaissance qui s’épanouit dans la maison Lambert (à droite).

 

La rue Limogeanne

la rue Limogeanne, artère piétonne C’est à la Renaissance que Périgueux connut son âge d’or. Entre 1450 et 1550, la ville vit se construire un ensemble d’hôtels, groupés autour de la rue Limogeanne, des venelles et des places adjacentes comme la place Saint-Louis.

Cet ensemble constitue aujourd’hui le coeur du secteur sauvegardé, né de la restauration de ce somptueux héritage et de son cadre, grâce au dispositif de la loi Malraux, à partir du début des années soixante-dix et tout au long des mandats successifs d’Yves Guéna. Les touristes aiment à flâner le long de ces rues, au très riche patrimoine qui sont aussi le cadre des grandes manifestations estivales.

La grande prospérité de la Renaissance fut interrompue pour Périgueux par les douloureuses séquences que constituèrent, entre 1560 et 1660, les Guerres de Religion, les soulèvements des Communes du Périgord mieux connus sous le nom de « Croquants » et la Fronde. La ville très meurtrie s’endormit alors dans un enclavement qui en accéléra le déclin si bien qu’à l’époque de la Révolution, elle ne comptait qu’un quart de sa population du Moyen Age.


 

 

Les boulevards

Le 19 ème siècle, en revivifiant son rôle de capitale administrative et économique du nouveau département,  permit à la ville une belle reprise d’activité qui se traduisit par l’ouverture de grandes artères modernes, les boulevards, lieu par excellence de la sociabilité périgourdine. Aujourd’hui s’y épanouit un commerce de luxe, à travers de belles boutiques le long desquelles on aime à flâner.

 


Les Ateliers SNCF

Ouverts en 1865, les ateliers du « Paris-Orléans »  employaient plus de 2000 personnes à l'entretien du matériel roulant. Cet établissement a contribué, à la fin du 19 ème siècle, à l'extension du quartier du Toulon, avec le percement de plusieurs rues, l'ouverture d'une école et la création d'une paroisse.

Moteur de la vie de l'ouest de Périgueux, les Ateliers ont été témoins et acteurs des luttes sociales, de la Résistance, et de l'évolution du chemin de fer.
Modernisé à la fin du 20 ème siècle, fusion des deux établissements de Périgueux et Chamiers, l'Etablissement Industriel du Périgord participe à la rénovation des voitures «Corail» et «Teoz», ainsi qu'a la construction et l'entretien de voies ferrées.

à lire : Paul Nizan « Antoine Bloyé » - Grasset / Cahiers Rouges. L'auteur dresse un portrait des Ateliers au début du 20 ème siècle.


 

 

Les rives de l'Isle

la ville vue de la rive gauche de l'Isle L’Isle avait autrefois joué un rôle commercial important que la construction du canal au 19 ème aurait dû renforcer. Au contraire, lorsque quelques décennies plus tard vint l’ère des chemins de fer, la ville tourna un peu le dos à sa rivière.

Aujourd’hui, les efforts de l’ensemble de l’agglomération tendent à en faire un espace de détente, de loisir et de sport. L’été, après avoir goûté l’émotion à fleur de pierre au contact du patrimoine de la ville d’art et d’histoire, après avoir apprécié les saveurs de la gastronomie locale, les touristes aiment à venir se détendre sur les bords de l’Isle ou en découvrir les atours au long de promenades rafraîchissantes.


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